@article{montlouis-gabriel_2022, title={The dismantling of Afropean families in Leonora Miano's Afropean Soul}, ISBN={["978-1-032-01132-5", "978-1-032-01128-8"]}, DOI={10.4324/9781003177272-15}, abstractNote={This chapter analyzes two stories from Afropean Soul, “Fabrique de nos âmes insurgées” and “166 Rue de C.” It addresses how Miano’s work complicates the twinning of Blackness and Frenchness, by engaging the silenced, institutional oppression within France, in the lives of Afropean women and their children. It argues that Miano not only critiques the idea of belonging in the French context but also clearly sheds light on the silence of longstanding, discriminatory colonial and postcolonial state-sponsored programs, which continue to operate in veiled but updated and, even more, subtle forms. It reads the short stories as Miano’s way to affirm the existence of these Black women in France, in a system that would otherwise invisibilize them.}, journal={TRANSNATIONAL AFRICANA WOMEN'S FICTIONS}, author={Montlouis-Gabriel, Johanna}, year={2022}, pages={188–201} } @article{interview with amandine gay on “ouvrir la voix”: visibility and representation in afro- feminine landscape of france_2019, volume={92}, number={3}, journal={The French Review}, year={2019}, month={Mar}, pages={180–189} } @article{montlouis-gabriel_2019, title={Ouvrir la voix (Amandine Gay): Opening One’s Eyes to Today’s Afropeans}, number={56}, journal={Essays in French Literature and Culture}, author={Montlouis-Gabriel, Johanna}, year={2019}, month={Oct}, pages={109–125, 241–242} } @article{montlouis-gabriel_2019, title={Reading “Hairstories” and “Hairitages’” in Léonora Miano and Rokhaya Diallo’s Works}, volume={8}, DOI={10.7202/1064755ar}, abstractNote={This article aims at analyzing a distinctive symbol of black women : their hair. In the last decade, many Afro-feminists (in America, France, the Caribbean and many other countries) have been reclaiming hair as part of their heritage and embracing its natural « nappy » state (for « natural » and « happy »). In my analysis of hair, I will compare and contrast how Léonora Miano in her novel Blues pour Élise and her short story « Corpus Christi » and Rokhaya Diallo, in her graphic novel Pari(s) d’amies !, seek to replace the self-loathing and deprecating narratives that women of color are commonly told about their hair and their physique. Instead, they reclaim these negative images of hair as well as of other bodily features by self-love and self-fulfillment. While some characters may still be struggling with this idea, I argue that the repossessing of one’s own hair constitutes a performative act.}, number={47}, journal={Etudes Littéraires Africaines}, author={Montlouis-Gabriel, Johanna}, year={2019}, month={Aug}, pages={85–99} } @article{montlouis-gabriel_2018, title={Ouvrir la voix by Amandine Gay}, volume={58}, ISSN={1931-0234}, url={http://dx.doi.org/10.1353/esp.2018.0025}, DOI={10.1353/esp.2018.0025}, abstractNote={Reviewed by: Ouvrir la voix by Amandine Gay Johanna Montlouis-Gabriel Ouvrir la voix (2017). Amandine Gay, dir. 122 minutes. Dans son premier film indépendant, Amandine Gay donne la voix à vingt-quatre femmes noires françaises et belges, afro-descendantes ou afropéennes, pour parler de leurs expériences en tant que minorités visibles dans un espace majoritairement blanc. Le film aborde une grande variété de thèmes liés aux stéréotypes de la femme exotique, aux multiples oppressions dont elles souffrent, à la religion, à la famille, à la maternité, au racisme d'état entre autres. Ce film est à la fois documentaire, artistique, et militant ayant été réalisé grâce à une campagne de financement participatif impressionnante qui a fait suite à deux années de montage. Ouvrir la voix commence avec le thème « J'ai découvert que j'étais noire quand. . . » en invitant ces femmes à partager leurs témoignages. L'accumulation des voix qui se fait par coupes franches permet aux propos d'être consensuels, mais parfois contradictoires, ce qui donne toute une profondeur et une complexité quant à la multiplicité des femmes noires. Le film se déroule comme dans un livre dont les chapitres sont clairement annoncés en début de section comme « Il va falloir lutter », « Vivons heureux vivons cachés » et « Je viens d'ailleurs ». Pour passer d'un thème à l'autre, Gay utilise des intermèdes bien choisis qui donnent à voir certaines de ces femmes dans l'arène artistique où elles reprennent le contrôle de la représentation de leurs corps. Une écriture en amont et une réflexion consciencieuse guident le film. La structure du documentaire donne clairement à réfléchir sur les théories féministes comme l'intersectionnalité, les études queer, ainsi que sur les théories postcoloniales concernant l'identité des afro-descendants. Cette écriture en amont permet de la part de ces femmes une réflexion plus approfondie et permet également l'identification d'une convergence des luttes afro-descendantes à travers le monde. Ce film a souvent été classé dans les rubriques de presses dans les « faits de société ». Bien qu'il traite de l'expérience minoritaire dans la société francophone, Gay use de sa créativité pour filmer ces femmes sous un autre angle. L'éclairage, le cadrage et la lumière sur les peaux noires de ces femmes les mettent en valeur. Gay marie la myriade de couleurs, de tons de voix à la vérité des propos tenus. La caméra fixée sur leurs visages, les spectateurs rentrent dans la tête de ces femmes et dans leurs fors intérieurs pendant deux heures, entre aberration et sourires face à la violence des propos racistes tenus envers elles. Le premier film d'Amandine Gay remédie à l'effacement des expériences des femmes noires dans l'espace public européen. En leur donnant la voix, Gay lève le voile sur ces individualités rendues invisibles au quotidien, et invite le spectateur à écouter ces confessions intimistes. Avec plus de onze mille entrées en seulement trois mois d'exploitation en salle, Ouvrir la voix est un film qui dépasse déjà les frontières afropéennes, pour inviter le monde entier à écouter ces femmes. Johanna Montlouis-Gabriel University of Georgia Copyright © 2018 L'Esprit Créateur}, number={2}, journal={L'Esprit Créateur}, publisher={Project Muse}, author={Montlouis-Gabriel, Johanna}, year={2018}, pages={140–140} }